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Fondé en | 1989 |
Couleurs | bleu, blanc, gris et noir |
Salle | Amway Arena (17 248 places) |
Titres de champions | |
Manager général | Otis Smith |
Entraîneur | Stan van Gundy |
Le
Magic d'Orlando (
Orlando Magic en anglais) est une
franchise de
Basket-ball de la NBA basée en
Floride.
Historique de la franchise
En attendant le “Shaq”(1989-1992)
Le Orlando Magic rejoint la NBA pour la saison 1989-90, avec Matt Guoskas pour premier entraîneur de son histoire. Les joueurs issus de l’
Expansion Draft se nomment Reggie Theus,
Scott Skiles, Terry Catledge, Sam Vincent, Otis Smith, et Jerry Reynolds. Nick Anderson est sélectionné en 11
e position lors de la
draft. Le bilan du premier mois, 7 victoires pour 7 défaites, est le meilleur jamais obtenu pour une nouvelle franchise de la NBA. Le reste de la saison est beaucoup moins bon et l’équipe finit avec 18 victoires pour 64 défaites. Le style du Magic séduit, avec la 5
e meilleure attaque de la ligue (et accessoirement la plus mauvaise défense).
Le Magic sélectionne Dennis Scott avec le 4e choix de la draft 1990. L’équipe s’améliore et termine la saison avec 31 victoires. Scott Skiles réalise une superbe saison avec 17,1 points et 8,2 passes décisives par match (il mène la franchise dans ces deux catégories), et est nommé Most Improved Player (joueur ayant le plus progressé).
À cause de blessures la saison 1991-92 est très décevante. L’équipe termine avec seulement 21 victoires. Scott Skiles ne joue que 18 matchs, Nick Anderson manque 22 matchs dans la saison, et durant le mois de décembre le Magic perd 17 matchs d’affilée. La malchance du club cette année là se transforme en aubaine le jour où le Magic obtient le premier choix de la draft 1992.
Une tornade nommée O'Neal (1992-1996)
La franchise sélectionne
Shaquille O'Neal, dont l’impact est immédiat : le Magic réalise la meilleure saison de son histoire avec 41 victoires pour 41 défaites. À égalité avec les
Pacers, le Magic ne participe pas aux play-offs. La puissance et le charisme de O’Neal font de lui le premier
rookie (débutant) à être sélectionné au
All-Star Game depuis un certain
Michael Jordan. Il est assisté de Nick Anderson qui marque 50 points dans un match cette saison et de Dennis Scott qui réussit 9 trois points en un seul match, manquant d’un seul trois points le record établi par Brian Shaw une semaine plus tôt. O’Neal est nommé
NBA Rookie of the Year, en étant le seul joueur NBA à être dans le Top 10 dans quatre catégories statistiques (points, rebonds, contres, réussite aux tirs)
En manquant les play-offs de très peu, le Magic participe à la loterie pour la draft 1993. Bien que ne disposant que d’une chance sur 66 d’obtenir le premier choix de la draft, le hasard offre à l’équipe un nouveau premier choix de Draft. Chris Webber, convoité par Golden State, semble être le premier choix évident, mais le Magic semble avoir plus besoin d’un arrière, en l’occurrence Penny Hardaway. Le Magic sélectionne finalement Chris Webber pour l’échanger immédiatement contre Penny Hardaway et trois futurs choix de draft aux Warriors. L’équipe gagne cette année 50 matchs, et participe pour la première fois aux play-offs. O’Neal manque de peu le titre de meilleur marqueur de la saison face à David Robinson qui marque 71 points contre des Clippers très conciliants lors du dernier match de la saison. Le manque d’expérience d’Orlando sera fatal dès le premier tour face aux Indiana Pacers qui les balaient en trois matchs.
Pour la saison 1994-95, le Magic signe Horace Grant alors libre de tout contrat et décroche le meilleur bilan de la Conférence Est avec 57 victoires. Ils battent en play-offs Boston, Chicago et Indiana et accèdent après seulement 6 ans d’existence aux finales NBA. Ils sont balayés en 4 matchs par les expérimentés Houston Rockets menés par Hakeem Olajuwon et Clyde Drexler. En dépit d’une sèche défaite, l’avenir du Magic semble radieux.
La saison 1995-96 confirme la progression d'Orlando qui glane 60 victoires (record de la franchise), mais qui est complètement effacée derrière les Chicago Bulls de Michael Jordan, Scottie Pippen et Dennis Rodman. Cette saison, ce sont les Bulls qui occupent le devant de la scène en finissant la saison avec 72 victoires pour 10 défaites, record absolu en NBA. Le Magic rencontre Chicago en Finales de Conférence et se font éliminer en seulement 4 matchs, avec un écart moyen de 16,7 points.
A la recherche de la stabilité (1996-2000)
Durant l'intersaison, Shaquille O’Neal est recruté par des Los Angeles Lakers en pleine reconstruction qui lui offrent le plus gros contrat jamais signé en NBA. La perte de Shaquille est irremplaçable pour le Magic qui termine la saison avec 45 victoires et est éliminé au premier tour des play-offs par l’autre franchise basée en
Floride, le
Miami Heat.
La saison 1997-98 est marqué par l’arrivée de deux légendes au sein de l’équipe dirigeante du Magic : Chuck Daly en tant qu’entraîneur et Julius Erving en tant que Président Exécutif. L’année est noircie par les blessures, le total de matchs manqués par les joueurs pour cause de blessure est de 275. La saison s’achève avec 41 victoires pour autant de défaites, le Magic rate de peu les play-offs.
Durant la saison raccourcie 1998-99, le Magic poste 33 victoires pour 17 défaites. Ce résultat prometteur s’achève au premier tour des play-offs contre les Sixers d’Allen Iverson. La franchise est toujours menée par Anfernee Hardaway avec 15,8 points par match et Darrell Armstrong, le premier joueur à remporter la même année le titre de Meilleur 6e homme et de Joueur ayant le plus progressé. Plus anecdotique, le Magic a dans son effectif la légende en fin de carrière Dominique Wilkins ainsi que son frère Gerald.
En 1999-2000, l’équipe est menée par l’entraîneur Doc Rivers. La plupart des joueurs sont inexpérimentés (11 joueurs ont moins de 3 ans d’expérience en NBA). L’équipe sur le papier semble très faible, reflétant la volonté des dirigeants de faire de la place dans la masse salariale pour attirer des bons joueurs. Surprise, l’équipe finit la saison pour la troisième fois de son histoire avec 41 victoires, et Doc Rivers est élu Meilleur Entraîneur de l’année.
Entre espoirs et désillusions (Depuis 2000)
Avec la masse salariale disponible, le Magic fait un grand coup lors de l’intersaison 2000 en signant
Tracy McGrady et en échangeant dans le cadre d’un
sign and trade Grant Hill contre
Ben Wallace et
Chucky Atkins. Le transfert semble tout à l’avantage du Magic, qui récupère un All-Star en échange de deux faire valoirs. Néanmoins, les espoirs sont ruinés quand Grant Hill se blesse et met fin à sa saison dès le quatrième match de la saison. Sous l’impulsion de Tracy McGrady et du rookie de l’année Mike Miller, le Magic finit la saison avec 43 victoires.
En 2001-02, le Magic termine pour la dixième saison consécutive avec un bilan positif de 44 victoires. Grant Hill manque 68 matchs dans la saison, les membres de l’équipe ratent au final 211 matchs dans la saison. Tracy McGrady s’affirme comme le leader de la franchise, avec l’aide du hargneux Darrell Armstrong. L’équipe compte également dans ses rangs Patrick Ewing, qui a signé pour une saison à Orlando (6 points de moyenne en 15 minutes par match) avant de prendre sa retraite.
L’équipe stagne en 2002-03 avec 42 victoires et est encore éliminée au premier tour des play-offs. La seule maigre satisfaction vient de Tracy McGrady qui décroche le titre de meilleur marqueur de la saison. Grant Hill ne joue que 29 matchs et devient un bide total pour le Magic, d’autant plus que le « faire-valoir » transféré à l’époque, Ben Wallace, s’affirme comme un All-Star et se dirige vers un second titre de Meilleur défenseur de la Ligue sous le maillot des Pistons de Detroit.
Tout s’effondre pour la saison 2003-04, à l’occasion du 15e anniversaire de la franchise. Le bilan de 21 victoires pour 61 défaites est le deuxième pire résultat de la franchise, Grant Hill est toujours blessé, Tracy McGrady marque toujours autant mais ne semble pas avoir la carrure d’un leader, et la récente acquisition Juwan Howard est bien décevante.
Durant l’intersaison 2004, le Magic obtient pour la troisième fois de son histoire le premier choix de la draft et sélectionne l’intérieur issu directement du lycée Dwight Howard. Tracy McGrady, Juwan Howard, Tyronne Lue et Reece Gaines sont échangés aux Houston Rockets contre le meneur Steve Francis, Cuttino Mobley et Kelvin Cato, ce qui marque un tournant dans l’histoire de la franchise.
La saison 2004-05 marque également le retour de Grant Hill qui fait sa première saison complète depuis sa signature au Magic voilà 5 ans. Avec 12 points et 10 rebonds de moyenne, Dwight Howard est une satisfaction, mais le transfert en cours de saison de Cuttino Mobley pour un Doug Christie blessé et démotivé (Christie est à la base censé combler les lacunes défensives de l’équipe) termine d’achever l’équipe qui avec seulement 36 victoires ne se qualifie pas pour les play-offs.
L'été 2005 est relativement calme en Floride et les principaux mouvements dans l'effectif n'ont lieu qu'au cours de la saison 2005-2006 : Carlos Arroyo et Darko Milicic des Pistons arrivent contre Kelvin Cato et un futur tour de draft pendant que Steve Francis est envoyé aux Knicks libérant une masse salariale importante. Malgré une nouvelle saison solide de Dwight Howard et un mois d'avril tonitruant, la franchise n'accède pas aux play-offs. Les blessures récurrentes de Grant Hill et l'absence d'un leader offensif (aucun joueur à plus de 16 points par match) ont lourdement handicapé l'équipe qui termine avec 36 victoires pour 46 défaites.
Effectif actuel
Palmarès
Maillots retirés
- 6 - en hommage aux fans, le « 6e homme » de l’équipe
Liens externes